Les Bassets Bleus de Gascogne d'Ambre de Chassagne

35 ans de passion et de sélection rigoureuse travail et beauté...

Depuis 35 ans, René se dédie à l'élevage parallèlement à sa profession de mécanicien et possède son affixe "d'Ambre de Chassagne".

Tout débute en 1984. René, déjà chasseur, souhaite un chien adapté à sa pratique, et il découvre la race Basset bleu dans un livre. C'est ainsi que Vasco, son premier compagnon de traque, entre dans sa vie et va l'orienter définitivement.

"L'élevage est ma volonté de participer à l'amélioration de la race que j'aime".

René est un homme simple, au regard et au mot franc, passionné par cette race de chiens "fins de nez, avec une belle voix et au caractère très doux". Comme il le rappelle, "le Basset bleu de Gascogne avait quasiment disparu après la guerre. Dans les années soixante, son club a réussi, par une sélection intelligente et le travail d'éleveurs, à sauvegarder la race". C'est cette même volonté qui guide son chemin, "l'élevage n'est pas une source de revenus. Je ne fais pas de la quantité, juste une portée par an ou tous les 2 ans. Mon but, c'est la sélection pour assurer de beaux et bons chiens, œuvrer pour la race du Basset bleu de Gascogne" et précise : "Il m'arrive de refuser la vente d'un chiot car le caractère du chien ne correspond pas au profil de l'acheteur". C'est cette passion qui ressort des échanges, la façon dont René évoque tous ses chiens. "Coquine", qui va, avec "Vasco", former le couple reproducteur au départ de son élevage dès 1986. Comme il l'explique modestement, ils sont à l'origine "d'une importante descendance chez moi et d'autres éleveurs en France, dans beaucoup de pays d'Europe et jusqu'au Canada".

Un palmarès prestigieux :

Pêle-mêle, on retrouve Toupie, championne de France et médaille d'or à la 1re coupe de France de lièvre bassets en 2005 à seulement 2 ans, : "très jeune pour un tel titre, le fruit d'une sélection rigoureuse", ou encore Finaud, champion de France en beauté en 1994 et travail en 1996. Mais, amoureux infatigable, il souligne : "Encore aujourd'hui, sur une portée de 6 à 8 chiots, on retrouve 1 ou 2 sujets très beaux. Ça n'est pas suffisamment homogène pour moi, j'ai encore beaucoup de sélections à faire. Et vu la jeunesse de cette race, il faudra encore plusieurs décennies". Aujourd'hui, son flair à lui se porte vers Orion d'Ambre de Chassagne, "très prometteur, déjà sacré meilleur de sa race et très performant à la chasse pour son âge. Mon expérience prédit un grand reproducteur et un grand potentiel pour le Basset bleu". Car au-delà des titres, c'est ce qui motive son activité d'éleveur, "il faut compter au moins 15 ans pour bien connaître la lignée afin de reproduire les qualités recherchées en évitant un maximum de défauts, un travail de très longue haleine où rien n'est acquis et un mauvais choix peut anéantir le travail de plusieurs décennies. Il faut être très rigoureux sur l'évaluation des géniteurs". C'est une passion dévorante, René accompagnée de Viviane, son épouse, qui s'investit énormément et reconnait "qu'après 35 ans d'élevage, j'ai voulu réduire la voilure. Malgré l'envie, c'est un travail très prenant. Le hasard fait bien les choses, j'ai rencontré Alix Boyat, qui partage la même passion et la même vision de l'élevage, ça m'a remotivé. On fait énormément de travail et des concours ensemble, animés par la même approche de la sélection". Piste à suivre...